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grande guerre - Page 5

  • Remiremont (88) : "Le peintre et l'infirmière" au musée Charles de Friry

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  • La vie encore

    la vie encore.jpgDans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, six musées des Vosges se sont associés en 2014 afin de proposer un cycle d'expositions. Ce sympathique livre en est comme la quintessence.

    Dans chaque musée, un personnage emblématique de cette époque de guerre a été choisi - le musicien, l'enfant, la femme, le peintre et le passant - afin de recréer un parcours où la vie s'exprime par des textes dédiés à la paix et à la fraternité.

    Ce petit ouvrage est agréablement illustré par Zoé Thouron sur des textes plein de poésie de Thomas Scotto. Pour la vie, pour la paix...

     

    ‡ La vie encore, Thomas Scotto et Zoé Thouron, éditions du Pourquoi pas, 2014, 51 p., ill. (9,50 €).

  • Les chemins de l'espérance

    esperance.jpgAdrien, jeune paysan meusien de Longeville-en-Barrois, se retrouve en pleine bataille de la Marne, en septembre 1914. Il est blessé plusieurs fois et fait la connaissance de Jean-Baptiste, un autre paysan, sous le feu de Verdun en 1916. L'état de santé d'Adrien est assez précaire et il demeure pendant de longs mois chez des parents, dans une ferme du Vercors.

    La Grande Guerre enfin fine, Adrien et Jean-Baptiste, devenus de réels amis, retournent à la vie paysanne dans leur village meusien. La vie s'écoule au gré des événements de l'entre-deux-guerres. En juin 1940, les familles connaissent l'exode et les enfants de nos deux amis meusiens vont suivre des parcours bien différents. Sébastien, le fils d'Adrien, qui ne se résout pas à accepter de vivre sous la botte de l'occupant, quitte la ferme familiale pour rejoindre le maquis du Vercors. Quant à Richard, le fils de Jean-Baptiste, il éprouve des sentiments moins hostiles envers l'ennemi...

    L'auteur nous fait partager la vie de ces deux familles lorraines en un roman du terroir ; vies faites de labeur ponctuées de joies mais aussi d'épreuves, à l'image de celles que vécurent nos ancêtres durant cette période marquée par deux conflits mondiaux et bien des drames familiaux. Avec toujours l'espérance chevillée au corps et au cœur.

     

    ‡ Les chemins de l'espérance. Histoire de deux familles de paysans lorrains de 1910 à 1945, Christian Krika, éditions RAPF, 2014, 265 p. (15 €).

  • Les Postes dans la guerre 1914-1918

    postes.jpgA l'occasion du Centenaire du début de la Grande Guerre, le Comité pour l'histoire de La Poste réédite son numéro 3 de la collection des Cahiers pour l'histoire de La Poste, enrichi et actualisé pour l'occasion, afin de témoigner des apports historiographiques nouveaux sur le rôle et l'implication des Postes dans un contexte de conflit mondial.

    La Poste civile se trouve mise en lumière dans sa capacité à se mobiliser pendant la Première Guerre mondiale afin d'assurer la continuité du service, en complément de la Poste militaire, et d'accueillir veuves et mutilés dans ses effectifs.

    A travers les contributions de plusieurs auteurs universitaires se donne à voir une forme postale de la représentation de la guerre. Les usages des échanges et le caractère charnel des objets de correspondance (lettres, cartes postales, colis et paquets) renforcent le service postal dans sa propension à nourrir le lien social. De même, les auteurs font apparaître l'immense arsenal réglementaire et organisationnel dans lequel l'Etat engage les Postes. Celles-ci se découvrent, à une époque où les Français deviennent largement acculturés, un rôle stratégique et social majeur.

    L'ouvrage livre une analyse renouvelée des Postes, civile et militaire, dans la Grande Guerre, en insistant notamment sur l'impact de la censure postale dans l'appréciation du moral des troupes par le GQG.

    Un remarquable ouvrage de synthèse sur un domaine fortement transformé par le premier conflit mondial.

     

    ‡ Les Postes dans la guerre 1914-1918, Sébastien Richez (dir.), CHP, coll. Les Cahiers pour l'histoire de La Poste, n° 17, 2014, 156 p., ill. (6 € franco).

    ‡ Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de commande ci-dessous :

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  • Le fort Driant, un siècle d'histoire

    driant.jpgConstruit sur la commune d'Ancy-sur-Moselle, à 10 km au sud-ouest de Metz, entre 1899 et 1905, le fort Driant renaît grâce aux recherches opiniâtres menées par deux amis, Roland Meyer et Jacques Noel, depuis 40 ans.

    Complètement abandonné et ruiné, le fort Driant fait partie de la ceinture de fortifications aménagée par l'occupant allemand afin de protéger Metz, poste avancé de l'Empire allemand face à la France.

    Le Feste Kronprinz survécut à la Première Guerre mondiale. L'armée française en prend possession durant l'entre-deux-guerre et le rebaptise "fort Driant", en hommage au colonel Emile Driant tué le 22 février 1916 au bois des Caures, au tout début de la bataille de Verdun. Le fort est intégré aux ouvrages de la Ligne Maginot et est désormais utilisé contre ses concepteurs. Abandonné après juin 1940, le fort Driant est réoccupé par l'armée allemande jusqu'au 8 décembre 1944 qui se rend à la 87ème Division d'infanterie américaine après des combats acharnés.

    Ouvrage d'histoire, il veut aussi rendre hommage à tous les combattants qui sont tombés au fort Driant durant les deux derniers conflits mondiaux.

     

    ‡ Le fort Driant. Un siècle d'histoire, Roland Meyer et Jacques Noel, éditions du Quotidien, 2014, 279 p., ill. ( 20 €).

  • Bleurville (88) : centenaire de 1914 et souvenir de l'Armistice 1918

    C'est sous un ciel d'automne pluvieux et à l'appel des cloches lancées à toute volée que la population s'est rassemblée autour du monument aux morts dans le cimetière du village pour la commémoration du 96ème anniversaire de l'Armistice de 1918, répondant ainsi à l'invitation de la municipalité afin de célébrer le devoir de mémoire.

    lorraine,vosges,bleurville,11 novembre,armistice,grande guerre,denis bisvalDepuis juillet, la Grande Guerre fait l'objet d'une multitude de commémorations qui se poursuivront pendant les quatre années à venir. Elles mobilisent les consciences sur ce que fut cette guerre totale et meurtrière qui ruina l'Europe et atteindra nos villages dans ses forces vives et sa jeunesse. Et la Lorraine fut marquée dès le début du conflit notamment, entre le 4 et le 13 septembre par la bataille du Grand-Couronné qui permit la victoire de la Marne, puis ce fut la guerre de position dans le massif vosgien jusqu'en 1918.

    Bleurville_11.11.2014 02.jpgLa fanfare cantonale de Monthureux-sur-Saône accompagna par les sonneries réglementaires le lever des couleurs et la minute de silence. La présence des porte-drapeaux des ACPG 14-18 et 39-45 et des Anciens d'AFN de Bleurville, rappelait le sacrifice des enfants du village tombés au champ d'honneur durant les deux derniers conflits mondiaux pour la défense de la patrie. Denis Bisval, maire de la commune, procéda au dépôt d'une gerbe. André Beaugrand, délégué AFN, fit ensuite l'appel des morts pour la France. A l'issue, le maire donna lecture du message du Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, en rappelant que depuis 2012 les cérémonies du 11-Novembre associent tous les combattants des deux derniers conflits mondiaux, d'Indochine et d'Algérie ainsi que tous les soldats projetés sur les théâtres d'opérations extérieures qui payent régulièrement de leur vie leur engagement pour la paix. En clôture de la commémoration, la fanfare interpréta la Marseillaise au pied du monument aux morts, moment d'émotion partagée par le public présent.

    L'assistance se retrouva ensuite à la salle des associations autour du vin d'honneur offert par la municipalité et d'une aubade donnée par la fanfare.

    En fin de matinée, un office religieux était célébré en l'église de Monthureux à la mémoire de toutes les victimes des guerres et pour la paix.

    [clichés : courtoisie de M. Bisval]

     

  • Bleurville (88) : un 11-Novembre de la mémoire patriotique

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    Cérémonie du 11-Novembre au Monument aux Morts de Bleurville [archives, ©H&PB].

    Souvenons-nous des Fils de Bleurville qui ont sacrifié leur vie pour la Patrie au cours des deux derniers conflits mondiaux.

     

    BEAUGRAND Bernard                            

     

     

     

     

     

    1939-1945 

    BERNARDIN André  1914-1918 
    BISVAL André  1914-1918 
    BLIQUÉ Henri  1914-1918 
    BOURGEOIS Paul  1914-1918 
    CAPUT Paul  1914-1918 
    CARLY Émile  1914-1918 
    CLÉVY René  1939-1945 
    COSTILLE Ernest  1914-1918 
    DESCHAZEAUX Louis Marie Ernest  1914-1918 
    DUFOUR Louis  1914-1918 
    ERRARD Ferdinand  1914-1918 
    ERRARD Prosper  1914-1918 
    FRESSE Fernand  1939-1945 
    GÉANT-POINCELOT Émile  1939-1945 
    GEOFFROY Edmond  1914-1918 
    GRANDCLAIR Louis  1914-1918 
    GRILLOT Camille 1914-1918 
    HEURET Albert  1914-1918 
    HOCQUELOUX Louis  1914-1918 
    JOLIOT Jean  1939-1945 
    LANDANGER Fernand  1939-1945 
    LANGLOIS Roland  1939-1945 
    LARCHÉ Louis  1914-1918 
    LONGERON Marcel  1939-1945 
    LORRANGE Aimé 1914-1918 
    MAGNIEN Louis  1914-1918 
    MANTÉ Albert  1914-1918 
    MAREY Lucien  1914-1918 
    MICHEL Jean  1939-1945 
    MOUGENOT André  1914-1918 
    MOUTON Georges  1939-1945 
    MOUTON Joseph 1914-1918 
    MOUTON Marcel  1939-1945 
    PARISOT Georges  1914-1918 
    PERRARD Émile  1914-1918 
    POINÇOT Clément  1914-1918 
    RÉGENT Edmond  1914-1918 
    SCHUFT Henri  1914-1918 
    SPIESZ Paul  1914-1918 
    STOËHR Camille  1939-1945 
    THOMAS Gaston  1914-1918 
    THOMERET Marcel  1914-1918 

     

    Trois déportés 1944-1945 ont été inscrits récemment sur le monument aux morts de Bleurville :

    Robert DENIZOT

    Roger AUBERT

    Jean BRUNET

     

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    ... Et n'oubliez pas l'œuvre du Bleuet de France en solidarité avec nos militaires victimes des conflits modernes !

     

    En marge de la commémoration de l'Armistice 1918, découvrez un reportage sur les aumôniers militaires durant la Première Guerre mondiale (on y parle notamment du Père Charles Umbricht, aumônier lorrain) :

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CzN_sQHmJOk

  • Un petit Alsacien dans la Grande Guerre

    alsace.jpgGeorges Herold n'a que 11 ans en 1914 lorsque la guerre éclate. C'est donc avec un regard d'enfant qu'il observe les événements auxquels il est mêlé. Les grands bouleversements, bien sûr : la prise - ou la libération - de sa ville, Mulhouse, par les Français, le retour de l'armée allemande, les combats qui font rage dans les  faubourgs et la forêt de la Hardt, la mobilisation de son père (sous l'uniforme allemand puisqu'il est alsacien) mais aussi les petits et les grands drames de la vie quotidienne : le froid, la faim, les lâchetés, les trahisons...

    En 1932, s'appuyant sur sa collection d'objets et de documents qu'il a patiemment constituée tout au long du premier conflit mondial, Georges Herold décide d'écrire ses souvenirs. C'est ce récit naïf et coloré, émouvant et impertinent à la fois, des aventures et mésaventures de ce petit Alsacien pris dans les turbulences de la Grande Guerre, que cet ouvrage nous fait découvrir.

    Retrouvé par la petite-fille de l'auteur, merveilleusement illustré par Philippe Delestre, fils spirituel de Hansi, éclairé par une préface et de précieuses notes lexicales, géographiques et historiques, ce petit Journal nous fait revivre le quotidien des Alsaciens durant ce terrible conflit. Il nous aide aussi à mieux comprendre l'âme de l'Alsace et sa dualité que résume le fameux proverbe de 1870 : "Français ne peux, Allemand ne veux, Alsacien suis".

     

    ‡ Un petit Alsacien dans la Grande Guerre 1914-1918, Georges Herold, éditions Italiques, 2014, 160 p., illustrations de Philippe Delestre (25 €).

  • Grande Guerre 1914-1918 : Journal de route du Dr Jean Thiéry de Contrexéville

    thiery 14.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville publie le Journal de route du médecin aide-major de 2ème classe Jean Thiéry, originaire de Monthureux-sur-Saône mais exerçant dans la cité thermale de Contrexéville.

    Le Journal du docteur Thiéry retrace son parcours durant les quatre années de guerre, de sa mobilisation le 2 août 14 à sa démobilisation le 18 février 19. Chaque année fera l'objet d'une publication. Les 1038 pages de son Journal de route sont une source inépuisable sur la vie des poilus sur les différents théâtres d'opérations où l'ambulance du docteur Thiéry agira, en Lorraine et en Artois.

    Le médecin aide-major Thiéry notera jour après jour, heure par heure l'ambiance du premier conflit mondial ; son exaltation à vaincre avec panache le "boche", deviendra vite un cauchemar face aux horreurs et à la mort qui hantent son quotidien...

     

    ‡ Grande Guerre 1914-1918. Le Journal de route du docteur Jean Thiéry de Contrexéville, Cercle d'études locales de Contrexéville, 2014, 173 p., ill. (12 €).

  • Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud

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    A l’occasion de l’exposition

    « L’ambulance du Sacré-Cœur : de la fleur au fusil, à la grâce de Dieu »

    Jean-Claude L’Huillier,

    historien,

    animera une conférence

    « Un aumônier militaire sur les champs de bataille : l’abbé Charles Burbaud, aumônier d’un groupement des Brancardiers Divisionnaires au cours de la Première Guerre mondiale »

     

    Vendredi 24 octobre à 18h00

    Salle Henri Blaise

    Collège du Sacré-Cœur

    39 rue de Laxou

    54000 Nancy

  • Le journal d'Henri Martin : Moussey sous l'occupation allemande en 1917

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    Henri Martin, né à Senones en 1880, patron d'une entreprise de peinture, subit l'occupation allemande depuis plus de deux années à Moussey, cette petite commune frontière de l'immédiat arrière-front des Vosges, au fond de la vallée du Rabodeau. Il a 32 ans, est marié et père de deux enfants. Un accident survenu deux ans avant la guerre l'a rendu non mobilisable.

    Son journal, couvrant toute l'année 1917, entame une véritable étude historique sur sa commune. Il s'érige ainsi en témoin d'une  guerre en zone envahie et ouvre une fenêtre sur le parcours d'une famille et d'un village vosgien dans la Grande Guerre.

    En transposant cette partie d'une histoire familiale et en l'enrichissant de nombreux documents et illustrations inédits, Danielle Fauth et Lucien Martin versent au patrimoine commun l'une des pièces maîtresse de l'histoire testimoniale de la Première Guerre mondiale dans les Vosges.

    Le journal d'Henri Martin trouve une place de référence dans l'historiographie de ce conflit dans les Hautes-Vosges et apporte un éclairage instructif sur les réalités d'une guerre en perpétuelle redécouverte.

     

    ‡ Le journal d'Henri Martin 1917. Moussey sous l'occupation allemande, Danielle Fauth et Lucien Martin (prés.), Edhisto, 2014, 129 p., ill. (15 €).

  • Les Cahiers du Poilu : 14-18 vu du Grand Couronné

    lorraine,nancy,grande guerre,grand couronné,christian lapointe,laneuvelotteVoici une formule originale pour découvrir le long temps du premier conflit mondial. Christian Lapointe propose un cahier constitué de "fiches anecdotes" qui est, en quelque sorte, le complément pratique de son ouvrage paru fin 2013 sur Le Grand Couronné : les combats, la victoire.

    Ces fiches, organisées sous la forme d'un quotidien avec ses multiples rubriques, présentent, par petites touches, une vision globale du conflit entre le 3 août 1914 et le 11 novembre 1918. Il s'attache en particulier sur les événements qui ont marqué la Lorraine après la deuxième quinzaine de septembre 1914, tels que les attaques du Xon, du Bois le Prêtre, de Flirey et Limey, la Woëvre et Verdun, sans oublier les escarmouches et bombardements qui affectèrent la frontière d'alors, de la Seille à Blâmont jusqu'aux cols vosgiens. En parallèle, l'auteur s'attarde sur les conditions de vie des populations dans les environs de Nancy durant la Grande Guerre.

     

    ‡ Les Cahiers du Poilu : 14-18 vu du Grand Couronné, Christian Lapointe, éditions du Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte, 2014, 41 p., ill. (15 €).

  • Charles Péguy

    peguy.jpgPar la modestie de ses origines, ses brillantes études, sa rectitude morale, ses engagements intellectuels et politiques entre socialisme et catholicisme ardents, sa mort héroïque au combat le 5 septembre 1914 à 41 ans, Charles Péguy est l'une des figures les plus pures de ce que la France a de meilleur.

    Séduisant, irritant, poète inspiré et polémiste redoutable, il a laissé une empreinte ineffaçable chez ses contemporains et pour la postérité, à qui il rappelle avec vigueur certaines impuissances de la démocratie.

    Une remarquable et éclairante biographie écrite avec brio par l'historien Arnaud Teyssier, également biographe de Lyautey et de Louis-Philippe.

     

    ‡ Charles Péguy, Arnaud Teyssier, édition Perrin, coll. Tempus, 2014, 376 p. (9,50 €).

  • Magnières (54) : le regard de Jean-Pierre Fringant sur la Grande Guerre

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  • La Grande Guerre "en vrai" : 14-18 en Lorraine

    guerre3D.jpgLa Grande Guerre a donné lieu, pour la première fois, à une très large couverture photographique sur l'ensemble des fronts. Peu d'années après sa création, la photographie suit déjà les armées sur les théâtres d'opérations, avec les limites de la technique de l'époque.

    Les conflits du début du XXe siècle, l'existence d'appareils plus légers et plus maniables, ont laissé entendre l'explosion à venir de l'usage de la photographie dans un contexte guerrier. Dès 1914, les photographies se multiplient et la stéréoscopie - la photographie en relief - suit ce mouvement. Quantitativement, ces clichés ont certes été moins nombreux. Toutefois, le choix d'employer ce type d'image, censé accentuer le réalisme du sujet photographié, relève bien de la volonté de montrer le conflit et de raconter "sa" guerre.

    La popularité des clichés en relief explique également leur production. Le présent ouvrage, bâti autour de la collection du Centre Image Lorraine, s'attache à montrer quelles sont ces images stéréoscopiques, ce qu'elles nous disent de la Grande Guerre sur les différents fronts lorrains, tout en soulignant l'importance du choix du photographe et de sa construction de l'image où, en définitive, l'homme est au cœur avec toute la dramaturgie du contexte guerrier.

     

    ‡ La Grande Guerre "en vrai". 14-18 en Lorraine, Laurent Jalabert, éditions du Quotidien, 2014, 190 p., ill. (30 €).

  • Quatre ans sous le joug allemand à Blâmont (1914-1918)

    lorraine,blâmont,grande guerre,occupation,soeurs de saint charlesA quelques kilomètres de la frontière de 1871, la ville de Blâmont est occupée par l'armée allemande durant les quatre ans de la Première Guerre mondiale. Une situation atypique jusque-là méconnue faute de documents et de témoignages. C'est cette zone d'ombre que vient de mettre en lumière le journal rédigé par Sœur Euphémie, religieuse de la congrégation de Saint-Charles exerçant à l'hôpital de Blâmont.

    Au-delà du document inédit, le lecteur découvre un témoignage poignant qui le plonge au cœur du quotidien de ces Lorrains et Lorraines, pris en étau entre la France et l'Allemagne. Par la force de son récit enlevé, Sœur Euphémie nous fait revivre quatre années de tribulations et de souffrances, entre résignation et espoir.

    Le texte original a été transcrit par les élèves de 3ème du collège de Blâmont. L'annotation critique est réalisée par Cédric Andriot, docteur en histoire, et Thierry Meurant, conseiller municipal de Blâmont et correspondant défense.

     

    ‡ Quatre ans sous le joug allemand. Journal d'une religieuse de l'hôpital de Blâmont occupé par l'Allemagne de 1914 à 1918, Cédric Andriot et Thierry Meurant (prés.), éditions Gérard Louis, 2014, 125 p., ill. (20 €).

  • Les femmes dans la Grande Guerre

    femmes guerre.jpgPenser à la guerre c'est surtout penser aux hommes, aux soldats combattants sur les champs de bataille. Mais les femmes, elles aussi, ont prit leur part aux combats, subissant, de près ou de loin, la barbarie de la guerre.

    La Première Guerre mondiale a fait de l'Alsace-Lorraine l'un des théâtres privilégié de la guerre, traversée par les tranchées, les barbelés et par les mouvements de troupes allemandes et françaises. Dans ces territoires, les femmes ont subi tout ce que peut engendrer une guerre d'une telle ampleur... Malgré tout, durant ces quatre années, les femmes ont maintenu la vie coûte que coûte. Beaucoup d'entre elles ont remplacé les hommes partis au front, dans l'agriculture comme dans l'industrie, mais aussi dans les services publics.

    Cet ouvrage met ces femmes en avant, elles qui, en 1914, furent une source importante de la propagande patriotique. Au cours de la guerre, elles ont vu pourtant leur image passer de la glorification pour leur engagement à un déni quasi-complet de celui-ci. Veuves de guerre, elles devaient repeupler la France...

    Le volume, fruit de l'exposition "La Lorraine face à la Grande Guerre : les femmes aux commandes", rend un hommage particulier aux femmes lorraines qui se sont investies dans tous les domaines durant ces longues années de guerre.

     

    ‡ Les femmes dans la Grande Guerre, Stanislas Droz, éditions Vent d'Est, 2014, 133 p., ill. (18 €).

  • Les chiens dans la Grande Guerre

    chiens.jpgDe la Première Guerre mondiale, les mémoires ont conservé surtout le souvenir de l'ampleur des pertes humaines et des destructions. Cet ouvrage nous dévoile un aspect peu connu et parfois oublié de ce conflit majeur : l'aide inestimable que les chiens de guerre y ont apportée.

    Du recrutement des chiens à l'organisation du Service des chiens de guerre, l'auteur détaille le parcours militaire du "meilleur ami de l'homme". Il évoque l'utilité, sanitaire et affective, le dressage, les fonction d'auxiliaire (télégraphiste, patrouilleur, chien de liaison, sentinelle, porteur ou de trait) de ce fidèle adjoint des poilus.

    Il retrace l'épopée des chiens de traineaux de l'Alaska dans les Vosges, la place des chiens dans la propagande de guerre puis leur démobilisation et leur utilisation après le conflit.

    Citations, décorations, anecdotes, romans, poèmes dont ils furent le sujet, monuments à leur gloire, la liste est longue des témoignages qui leur furent rendus.

    Il s'agit d'un bel hommage rendu aux chiens et à leur sacrifice pour une cause qui, finalement, ne servait que l'homme...

     

    ‡ Les chiens de guerre, fidèles auxiliaires des poilus, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill. (20 €).

  • Vosges et Vosgiens dans la tourmente

    vosges,grande guerre,senones,saint dié,raon l'étape,allemagneA la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue" des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière d'Etat protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.

    La percée allemande d'août 1914 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des vingt-six communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles.

    Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de cette Grande Guerre, les civils, éternels ignorés, vivent au contact du conflit, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances... Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.

    L'auteur dédie cet ouvrage au souvenir de ses grands-parents, enfants de la Grande Guerre, et à tous ces anonymes sans uniformes, victimes en tous lieux et à toutes les époques, de ces boucheries héroïques.

     

    ‡ Vosges et Vosgiens dans la tourmente. Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne, Dominique Michel, éditions Gérard Louis, 2014, 315 p., ill. (25 €).

  • Fort de Vaux : le canon de 12 est de retour

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  • La Meuse défend la France

    meuse 14 18.jpgSaluons la belle initiative du Conseil général de la Meuse qui lance la publication d'une revue à l'occasion du Centenaire de la Grande Guerre.

    Le département de la Meuse, par sa place dans le premier conflit mondial, mérite de la Nation. Il a été très fortement marqué par le conflit, au point de voir sa population meurtrie par les souffrances endurées durant quatre longues années, ses terres bouleversées par l'acharnement des combats et de connaître la plus grande bataille du XXe siècle : Verdun. Verdun qui sonne encore aujourd'hui comme le symbole de la guerre à outrance et surtout comme le symbole de la paix construite dans la souffrance des hommes.

    La première édition de cette revue à destination pédagogique, doit permettre aux lecteurs de découvrir que le conflit n'est pas arrivé par hasard. Au contraire, il a été préparé en Allemagne comme en France par les politiques et les militaires. La revanche de la guerre de 1870 se préparait.

    La revue aborde l'histoire militaire et civile du département qui se militarisait et se fortifiait. Terre de garnisons : le premier numéro de cette publication rappelle que la Meuse fut une réserve de régiments, de casernes, de terrains de manœuvre... Toute une économie pour forger les hommes de la revanche.

    Bref, un état des lieux avant l'entrée dans la Grande Guerre et le terrible mois d'août 14.

     

    ‡ La Meuse défend la France. Terre de garnisons, Laurent Jalabert, éditions du Quotidien, n° 1, août 2014, 63 p., ill. (10 €).

  • Les taxis des Vosges pendant la bataille des frontières

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    [Vosges Matin]

  • La Grande Guerre du docteur Jean Thiéry de Contrexéville

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    [Vosges Matin]

  • Villey-Saint-Etienne (54) célèbre le Centenaire de 1914

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  • L'ambulance du Sacré-Coeur de Nancy : de la fleur au fusil à la grâce de Dieu

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  • Commémoration de la Bataille de Morhange

    morhange.jpg

    [ER]

  • Val-et-Châtillon dans la Grande Guerre

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    [ER]

  • Cirey-sur-Vezouze pendant la Grande Guerre

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  • Liffol-le-Grand (88) : souvenirs des troupes américaines en 1917-1919

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    [L'Abeille]